En France, le cancer est la première cause de mortalité chez les hommes et la deuxième chez les femmes. Mais de nombreux cancers peuvent être dépistés tôt, avec à la clé, un maximum de chances de guérison.
Se faire dépister
- la maladie elle-même : il faut qu’elle soit fréquente et entraîne une mortalité importante, mais aussi qu’elle soit détectable à un stade auquel elle peut être soignée ;
- la performance des tests de dépistage ;
- l’existence de traitements efficaces pour ce type de cancer.
Par ailleurs, les cancers peuvent se dépister selon différentes modalités :
- on parle de dépistage organisé lorsque les pouvoirs publics invitent à intervalles réguliers une partie de la population à pratiquer régulièrement un examen bien précis ;
- on parle de dépistage individuel lorsque cette démarche est envisagée dans le cadre de la relation entre un patient et son médecin.
Lorsqu’une anomalie est décelée, des examens complémentaires plus approfondis sont nécessaires pour confirmer ou non la suspicion de cancer. Dépister n’est donc pas diagnostiquer : au final, seul le prélèvement et l’analyse des cellules et tissus concernés (examens anatomo-cyto-pathologiques) permettent de poser un diagnostic avec certitude.
Cancer du sein
Le cancer du sein est le plus fréquent chez la femme mais il est aussi le plus meurtrier. Les femmes appartenant à la tranche d’âge la plus touchée, c’est-à-dire de 50 à 74 ans, sont invitées à faire gratuitement une mammographie chaque deux ans. Dans certains cas, une échographie des seins peut venir compléter la mammographie. Cependant, comme le cancer du sein n’épargne pas non plus les plus jeunes, dès leur adolescence, les femmes doivent effectuer une visite régulière chez le gynécologue. L’examen clinique des seins permet de repérer d’éventuelles anomalies. Enfin, l’autopalpation à domicile est une bonne méthode de suivi au quotidien. Cependant, elle ne doit en aucun cas remplacer le dépistage par mammographie.
Cancer du col de l’utérus
Il n’existe pas de dépistage systématique pour le cancer du col de l’utérus. Toutefois, entre 25 et 65 ans, il est recommandé pour chacune de faire un frottis cervico-vaginal tous les trois ans chez le gynécologue ou le généraliste. L’objectif est de détecter la présence éventuelle de lésions (pré-)cancéreuses.
A savoir que la vaccination contre les papillomavirus ne dispense pas de la réalisation d’un frottis car elle ne constitue pas une protection à 100 % contre ce type de cancer.
Cancer de la prostate
Le cancer de la prostate est le plus fréquent chez les hommes. À partir de 50 ans, un toucher rectal doit être fait chaque année par le médecin généraliste ou l’urologue à la recherche d’une augmentation de volume et/ou de consistance anormale de la prostate. Chez les hommes qui présentent des antécédents familiaux de cancer de la prostate (un père, un frère, etc.), une prise de sang peut également être réalisée annuellement afin de mesurer le taux d’antigènes prostatiques spécifiques (PSA) qui, en quantité anormale, peut orienter vers un cancer de la prostate.
Cancer colorectal
Le cancer colorectal est particulièrement meurtrier : le taux de survie à 10 ans ne dépasse pas 50 % des patients… Entre 50 et 74 ans, hommes et femmes sont invités à faire une hémoculture tous les 2 ans. Concrètement, grâce à un kit de recueil d’échantillon de selles, celles-ci sont envoyées dans un laboratoire agréé pour analyse. Le but est de rechercher de très petites quantités de sang dans les selles pouvant signaler la présence d’une lésion cancéreuse au niveau de la paroi du côlon, qui a facilement tendance à saigner.
Rendez-vous sur la page https://pharmacie-villelonguedelasalanque.com/cancer-colorectal/ pour de plus amples explications.
Cancer de la peau
Il existe plusieurs types de cancer de la peau mais un est à redouter le plus : le mélanome ! C’est un cancer particulièrement agressif qui touche presque autant les hommes que les femmes. Bien que n’occupant que la 9ème place au rang des cancers les plus fréquents, son incidence ne cesse d’augmenter depuis une quarantaine d’années, notamment chez les jeunes. Faites surveiller vos grains de beauté par le dermatologue une fois par an, surtout si certains vous semblent avoir changé d’aspect ou que de nouveaux grains de beauté sont apparus.
Chaque année à la fin mai, un dépistage gratuit est organisé au niveau national dans les cabinets de dermatologie. N’attendez-plus, prenez rendez-vous !